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vendredi 14 septembre 2018

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Si l’indulgence n’élargit son aire
La nuit referme son étreinte
En vain s’ouvrent en toi des clairières

Sois tendre avec ce sol
Qui se dérobe sous ton pas
Honore les déchirures
Qui font claquer tes voiles
Sous l’embrun des matins

Lorsqu’ainsi tu trébuches
Qui crois-tu te relève
Te soigne et te console
T’assure d’un doux soleil

Nulle perfection n’est due
Aux comptoirs de ton âme
Sauf ce vide au jusant                                                
Qui te mendie un peu de joie

Sois en paix avec cet amour
Dont les silences t’enfantent 
Allégé de toi-même
Apprends le dénuement

Dans les celliers du vent
Chaque clou dans tes veines
Fera couler en toi
Le vin de ta jeunesse.




Jean Lavoué, 13-14 septembre 2018
Photo Pezibear Pixabay



























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1 commentaire:

michelle laramicelle a dit…

bonsoir
je suis heureuse de découvrir ton blog grâce à l'article de Quichottine ;
tes poèmes sont très beaux

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