Pluie de décembre lavera-t-elle
L’automne aux yeux rougis ?
Trop d’assurance nuit aux matins,
Trop de raideur aussi.
Quel arbre ne se nourrit
De l’humus des chemins,
Et des pas des marcheurs
Nécessaires à l’embellie ?
La cime doit se plier
À l’élan des racines,
Comme l’oreille
Aux lueurs de la nuit.
Même les pieds meurtris
Le peuple voudra rester debout.
Seules des mains réunies
Prendront soin de la Vie.
Jonchées de feuilles
Nos terres sont prêtes
Pour de fécondes semaisons,
Mais qui sème les larmes
Récolte le grand vent !
Jean Lavoué, texte et photo 2 décembre 2018
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