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vendredi 19 juillet 2019

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J’ai nourri mon poème au vitrail des feuilles
Serties de branches pures
Je captais les rayons d’un soleil de patience
Couronnant les matins
Sous la verrière du vent je saisissais les mots
Chaque éclat de lumière
Chaque mousse de feu noir
Sous la nef de verdure aux sentiers tournoyants
Les oiseaux répondaient
J’apprivoisais leurs chants leur silence sans aveu
Un hymne secourable
Un psaume venu des cieux
Qu’y-a-t-il donc derrière la paroi végétale
Dont nos âmes sont tissées
Quelle beauté plus secrète encore
Que celle qui se dévoile à nos yeux enchantés
La nuit peut bien venir
L’ombre verticale s’abattre sous nos voûtes
Je garde la brûlure de ces instants sacrés.

Jean Lavoué, texte et photo, 17 juillet 2019



























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