Face au brouhaha des images
À l'ennuagement des esprits
Au tapage des sons
Quoi de plus essentiel
Que de faire entendre un ciel d'enfance
Une blessure muette
Des branches de silence
Des rires éclatants et des voix familières
Une cour de ferme aux fleurs d'éternité
Des champs offerts aux rumeurs de la mer
Des haies de saules aux feuillages argentés
Des nuits confiées aux vents frais aux étoiles
Un printemps de coquelicots
Des matins dépliés en nappes de soleil
Des chansons qui sortent des poitrines
Une parole poudreuse de la poussières des chemins
Des sourires qui sauvent des gestes fraternels
Une table pour le partage
Des oiseaux accordés à la joie ?
Jean Lavoué, 21 novembre 2020
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