À la pointe de ton silence
S'ouvre un chemin
Où tu n'es jamais seul.
Tu n'en devines la destination
Qu'à pas comptés,
De nuit.
Tu y apprivoises avec tendresse
Terres fertiles,
Et limons étrangers.
À la manière d'un arbre
C'est là que tu as appris à demeurer,
Patient, immobile.
Sans ce cœur à l'écoute,
Comment accepterais-tu avec joie
De t'y perdre ?
Ton poème connaît mieux que toi
La face muette
De ton errance,
Il en tire des mots jamais entendus,
Des trouées d'azur
Qu'il apprivoise en grand secret.
Jean Lavoué, 17 juillet 2021
Photos JL Le Blavet, 17/07/21
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