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samedi 2 avril 2022

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À l’intention de ceux qui aiment la poésie de René Guy et d’Hélène Cadou mais qui n’ont pas eu la chance de pouvoir participer à ce colloque qui leur est consacré à Nantes ces 1er et 2 avril, voici la communication que j’ai faite vendredi concernant les ressources spirituelles de l’œuvre poétique de René. L’ensemble des contributions sera accessible en ligne après le colloque.

JL






 

René Guy Cadou, une « vie entière » habitée par le Poème.

 

 

L’édition récente des poèmes inédits de René Guy et d’Hélène Cadou par Bruno Doucey[1] confirme, si besoin était, la composante spirituelle essentielle dans l’œuvre de l’un et de l’autre. Mais qu’a-t-on dit lorsque l’on a dit cela ? Particulièrement en ce qui concerne l’auteur de « Poésie, la vie entière ». Voilà ce que cette intervention se propose d’approcher un peu.

On sait les désaccords des contemporains de Cadou après sa mort concernant justement cet héritage spirituel. Aussi, je dois dire ma reconnaissance à Robert Duguet pour son ouvrage récent consacré à René Guy Cadou[2] dont le sous-titre dessine déjà toute une perspective : « Des intuitions panthéistes à la fraternité ». J’éprouve une grande connivence avec la manière dont l’auteur perçoit cette dimension intérieure de la vie de Cadou. Particulièrement en ce qui concerne cette sensibilité à la fois panthéiste et fraternelle où l’amour de la nature mais aussi de la femme, Hélène en l’occurrence, occupe une place de premier plan. Tout en disant les choses un peu différemment, vous constaterez donc que je me sens proche de cette manière de ramener la vie de l’esprit pour Cadou à ce lyrisme poétique embrassant dans son élan la nature et la vie tout entières.

 

Une voie spirituelle à part entière

 

Quelques mots pour résumer d’emblée le cœur de mon propos : contrairement aux sollicitations pressantes de son ami Max Jacob, René Guy Cadou se tint résolument sur le seuil des croyances religieuses. Le patient espoir du père Agaësse de Solesmes, conscient par ailleurs du génie poétique de René, de recueillir une affirmation de foi plus nette de sa part, n’y fit pas davantage.  Comme si l’armature théologique classique de l’un et de l’autre les empêchait d’accéder à la source même à laquelle leur jeune ami poète ne cessait de s’abreuver, sans trop d’obstacles, semble-t-il,  ni de révérence religieuse particulière : le Poème de la Vie elle-même.

Ce qui n’empêcha pas ce dernier de formuler lui aussi dans son œuvre, à sa façon, une sorte de « petite poétique de la théologie » que j’aurais tendance à qualifier d’agnostique tant le doute lui était consubstantiel. La Poésie de la vie, avec son élan totalement ouvert, en serait pour lui précisément la figure majeure mais aussi bien son énigme tant la question de la fin de cette vie - la mort, grande figure de la poésie de Cadou - ne cessa de hanter le poète depuis son plus jeune âge.

C’est avec gratitude, d’ailleurs, que René reçut les conseils poétiques de Max, son aîné, l’invitant à l’élargissement de la vie intérieure et à la primauté du cœur : « Trouvez votre cœur et changez-le en encrier ! ». Tout ce qui était orienté vers le déploiement de la poésie, Cadou prenait. Mais il se refusait aux croyances parfois étroites que son ami, en catéchiste fervent, s’efforçait de lui inculquer. Il lisait cependant attentivement les longues missives religieuses de Max, précise Hélène, les annotait mais pour mieux en faire autre chose : un Dieu tombé de son piédestal, au plus près de l’homme chancelant…

Ses nombreuses références aux personnages de l’Évangile participent donc de cette « allégorie », comme le dit Robert Duguet, ou encore de cette transfiguration poétique d’un réel dont l’homme, et particulièrement le poète, serait le célébrant : une sorte de vision cosmique à laquelle le moindre être, la moindre chose participent, et particulièrement l’amour d’Hélène.

L’horizon de la mort sera pour lui l’occasion d’un nouveau creusement dans l’épaisseur de ce mystère. Le Poème, cet hymne à la « vie entière », constitue dès lors l’axe même de la vie intérieure de René Guy Cadou. Ce qui fait, me semble-t-il, de son œuvre poétique une voie spirituelle à part entière dans un monde toujours plus affranchi des croyances surnaturelles ou religieuses.

 

La vie est confirmation

 

Un bref extrait des poèmes inédits en dit long sur cette source à laquelle boit directement le poète : « Parce que l'homme ne savait pas se conduire / Parce qu'il était une grande peur animale / Jamais domptée / Parce qu'il allait en s'abritant toujours / De son ombre / Dieu lui avait fait don de sa main / Et Dieu lui a repris sa main / Non parce qu'il est las de sa propre bonté / Mais parce que l’homme est en âge / De savoir et comprendre / Que toute lumière est en lui. »

Voilà sans doute l’un des secrets de René Guy Cadou : le temps est venu de se passer de la main de Dieu ! Pas de croyance métaphysique, pas de dimension religieuse dans ses poèmes mais seulement cette trace de la lumière que tout homme porte en lui. S’il se réfère encore fréquemment à des mots comme Dieu, Jésus ou le Christ dans son œuvre, c’est, s’approchant de l’inépuisable mystère de la vie, pour faire usage encore d’un langage commun. Mais il n’en retient cependant que la force poétique : le signe qui, à ses yeux, fait de l’homme un être plus grand que lui-même.

D’ailleurs, à propos du mot « signe », il est intéressant de noter que Cadou lui préférait celui de « confirmation ». Encore un mot religieux dira-t-on ! Mais précisément, il s’agissait au contraire pour lui d’ôter aux clignotements de sens et d’amour que la vie nous adresse toute idée d’un au-delà d’où nous viendraient ces signes ; et au contraire d’assumer les confirmations naissant du plus terreux de nos existences traversées par une aspiration à la beauté que rien ne saurait combler. De même, la poésie sera-t-elle pour lui une réponse, et non pas une preuve.

Comment ne pas voir dans cette éclatante rencontre entre René et Hélène le 17 juin 1943 l’une de ces confirmations essentielles que le cœur du poète n’aura cessé de glaner au fil de sa brève existence ? La spiritualité de René Guy Cadou se tient tout entière dans cette faculté de recueillir les épis de sens germés au-dedans de soi et dont le poème est pour lui la plus vive expression. D’où, face aux vastes marées du monde, ce recueillement chaque soir à cinq heures, les doigts penchés sur la lumière qui s’engouffre à grands flots bleus par la fenêtre.

 

Redécouverte de la source-même

 

D’où ont donc bien pu naître, chez ce jeune homme élevé dans un milieu profondément laïc, ces aspirations poétiques voisinant avec le poème évangélique ? Pourquoi va-t-il s’entourer, se fiant à son intuition, d’êtres tous plus ou moins familiers de ces sources spirituelles ? Que l’on songe à Michel Manoll, Max Jacob, Pierre Reverdy, le père Agaësse ou bien encore à son ami poète, Pierre Yvernault, curé de campagne auquel il voue une affection toute singulière : « Cher ami ! sans doute êtes-vous comme moi dans un village / Encadré par les candélabres de la pluie / recevant à dîner d’inquiétants personnages / Comme Rimbaud ou Max Jacob ou Jésus-Christ. »

Dans un ouvrage que j’ai consacré à quelques voix de Bretagne, « Le chant des pauvres »[3], il y a parmi elles celle de Cadou. Mais celui-ci constitue toutefois une figure à part. Les autres auteurs de Bretagne que j’évoque ont dû, pour retrouver par le poème, l’écriture ou le chant, la jubilation de célébrer la vie et le monde, s’arracher à toutes les pesanteurs d’un catholicisme clérical et breton souvent ressenti comme oppressant : « cette chape de tristesse qui s’est abattue sur nous, comme l’écrira Xavier Grall, d’où nous est-elle venue ? ». Ce sera, bien sûr, particulièrement le parcours d’un poète comme Guillevic, depuis la rigidité de la religion première associée à la terreur maternelle jusqu’à la joie d’éprouver la densité du monde concret des choses et de la nature. Même chose encore chez Armand Robin pour qui l’écoute des voix du monde se fera fraternité universelle…

Il n’en va pas de même chez René Guy Cadou qui n’a précisément pas eu à s’arracher au poids d’une culture religieuse obsédante dont il n’avait pas hérité, contrairement à beaucoup de ses contemporains bretons. Sa vie intérieure et spirituelle, n’est pas de l’ordre de la transmutation d’un héritage jugé irrecevable mais plutôt d’une redécouverte, à la source même, d’un chant qui lui exprime au plus juste la tonalité de sa propre existence. Comme s’il avait accédé, sans transmission culturelle trop marquée, mais non pas sans médiateurs, à la ressource de son chant intérieur.

 

La mort fraternelle

 

Dans le livre que j’ai consacré au poète[4], j’ai évoqué l’importance des deuils ayant tissé son rapport au monde. Il y a bien sûr la mort de son frère Guy, décédé 8 ans avant sa naissance, avec lequel, comme le souligne Hélène, il a tissé un étrange et mystérieux compagnonnage au point d’en graver le prénom au fronton de son œuvre. Mais il y a aussi tous ces autres morts qui jalonneront ses vingt premières années : la mort de sa mère Anna, alors qu’il a douze ans, celle de son père quand il en a vingt, puis un peu plus tard la destruction de la maison familiale à Nantes et de tous ses souvenirs d’enfance avant l’assassinat de Max Jacob, son véritable père spirituel. Celui-ci, d’ailleurs, ne cessera, après sa mort, de se faire davantage présent dans l’héritage intérieur du poète comme si, victime parmi les victimes, sa figure rassemblait en elle tous les deuils précédents.

Beaucoup ont souligné ce rapport quasi fraternel que René Guy Cadou entretenait avec sa propre mort prématurée que, par avance, il pressentait. Il y a sans doute là, dans cette proximité éprouvée, une sorte de lien avec cet élan spirituel qui va s’emparer de lui et qui sera sensible dans ses poèmes. J’ai aussi souligné que le grand frère Guy pouvait constituer une figure essentielle parmi celles de toutes les victimes innocentes vers lesquelles le tournera son émotion de poète.

Sa lecture du poème évangélique et la résurgence de ce dernier tout au long de l’œuvre, se trouvent en profonde connivence avec sa propre sensibilité existentielle à l’égard de ces victimes. C’est en cela que le destin sacrificiel de Max fut aussi l’une des grandes confirmations de sa vie intérieure à laquelle il ne cessera de venir se ressourcer. D’ailleurs tous les amis de l’École de Rochefort, dont certains se trouvaient fort éloignés des convictions religieuses de l’ermite de St-Benoît-sur Loire, témoignèrent eux aussi d’un grand respect au regard du destin de juif errant sacrifié de ce dernier.

Le goût, par ailleurs, souligné par Christian Moncelet[5], de René Guy Cadou, enfant, pour les êtres infirmes, les jouets brisés et plus tard son amour des pauvres, des simples, des artisans de son village, des petits, des victimes surtout, marquent en profondeur la spiritualité du poète : Si Dieu est, il n’est nulle part ailleurs que dans la pâte humaine, la jubilation des plantes, le pêcheur au carrelet…

Ou encore dans les pas trébuchant d’« Un doux clochard (qui) abrite en ses mains un oiseau

Ivre à midi il se signe dans le ruisseau

Il éclabousse tous les yeux de ses prunelles

Quand il veut repartir c’est le Christ qui chancelle »

 

 

*

 

 

Je vous propose à présent de juste esquisser quelques thématiques venant confirmer l’horizon de cette spiritualité qui se tient intégralement dans les limites de cette terre même si les doigts d’une présence mystérieuse s’y trouvent également gravés :

 

Le ciel est en bas

 

Tout d’abord, il y a cette conviction qu’il n’y a pas à s’élever pour trouver la lumière mais qu’au contraire, le ciel est en bas et que l’homme ne l’atteint qu’en creusant le sol de son existence singulière. C’est ainsi que la source spirituelle pour Cadou naît du sol, de la beauté de la nature et du monde. Son Dieu est une force végétale. « A chaque pas mon Dieu c’est vrai que je m’enfonce /Un peu plus dans le ciel »

Hélène me paraît avoir donné l’une des plus fortes interprétations de l’œuvre de son mari lors du colloque de Nantes en octobre 81[6]. Elle ne cesse d’insister sur cet aspect creusement de son œuvre : « La lumière c’est en bas, au-dedans que le poète la cherche… Le ciel est sur la terre (voir naît dessous la terre !) » La terre, la lumière et la passion du monde se conjuguent.

 

Une œuvre vitrail

 

Il faut aussi parler de cette œuvre-vitrail, mise en évidence dans de très beaux articles par Jean-Louis Cloët[7] : un vitrail destiné à percer le mur du deuil, fenêtre de la chambre d’écriture. Mais l’on peut aussi dire un vitrail végétal dressé dans le champ de la vie et permettant d’entrevoir la magnificence du monde quotidien dans lequel nous sommes plongés. Ce vitrail, comme l’écrit Cadou dans le grand poème Nocturne, n’est pas d’abord tourné vers la protection intérieure d’un espace sacré, une église, une chapelle, un temple ; mais au contraire il est destiné à voler en éclats afin que le chant divin rejoigne celui du monde et de la nature où vit le poète : sa vraie résidence sur cette terre. « Pardon seigneur ! Pardon pour vos églises / Et si j'ai galvaudé dans les champs / Si j'ai jeté des cailloux dans vos vitres / C'est pour que me parvienne mieux votre chant ! / Qu'il fût porté par des oiseaux ou à voix d'hommes... »

Aussi, le lieu exact de Cadou, la source de son vitrail éclaté, seraient-ils d’accueillir le chant divin, dans les champs, au café, en toutes choses... Confirmation que le ciel est en bas, au cœur du monde, au cœur de l'homme. « Descends plus bas pour le trouver », lui disait d’ailleurs Max Jacob. Une force spirituelle réside au cœur du monde et de l'homme.

C’est de cette force dont il parle très tôt dans ses lettres à Hélène : « C’est un Dieu panique qui nous a jetés l’un vers l’autre, c’est le Dieu des végétations, des frais, des moussons bienfaisantes, un Dieu qui ne nous a pas frappés à son image – ce qui serait terrible – mais qui nous a chargés de frapper notre image. Si nous revenons sur terre dans mille ans vous verrez qu’on aura mis le Douanier Rousseau sur l’autel et que les petits enfants viendront s’incliner devant lui. »[8]

La chambre d'écriture n’est-elle pas, elle aussi, fenêtre ouverte vers ce Dieu du dehors, de la nature et des champs, percée dans la chambre qui est autant chambre d’amour que de deuil, face à l’océan végétal ?

Pour René, Hélène est la femme végétale, par laquelle la vie est redonnée à la rosace du monde, témoin de la liturgie poétique quotidienne. « Femme-vitrail » à nouveau. 

 

Le poète, co-créateur avec le divin

 

Ainsi, les accents panthéistes seront-ils très tôt affirmés dans la pensée de Cadou. Mais reste cependant ce mystérieux dialogue avec le divin, permanent dans ses poèmes. Peut-être faudrait-il alors parler d’une approche panenthéisme, non pas tant à la Spinoza que Max Jacob lui conseillait pourtant de lire mais plutôt à la manière de la révolution spirituelle contemporaine où des accents teilhardiens se mêlent à la philosophie du Process développée par le philosophe américain Whitehead[9] : un cosmos tout entier traversé par une force sacrée avec laquelle l’homme se trouve engagé dans un dialogue de co-création permanent. Les romantiques allemands, Maître Eckhart, Tauler, la grande tradition mystique rhénane, toutes références transmises avec la philosophie de Spinoza par Max Jacob constituent sans doute là une filiation essentielle.

 

Avec Hélène, une poésie de pleine poitrine

 

Il faudrait encore insister sur Hélène à la source de la poésie de pleine poitrine de René. Elle-même nous a d’ailleurs transmis la poésie d’un vivant, par-delà l’absence.

Le 17 juin 1943 fut pour tous deux une détonation dans un ciel qui soudain s’éclaircit. Pour René, cela correspond au dépassement de la mélancolie des premiers recueils (Brancardiers de l’aube, morte-saison, Lilas du soir…)

Les titres de recueil, après la rencontre, seront pleins d'accomplissement (Grand élan, la vie rêvée, Pleine poitrine, Le Cœur définitif, Que la lumière soit… Les biens de ce monde). C’est le temps de la grande créativité, roman, essais, des plus beaux recueils : Hélène ou le règne végétalLes biens de ce monde

 

 

Une sensibilité christique hors du champ religieux

 

Il faut dire un mot du rapport d’Hélène au christianisme. Comme René, elle fut, elle aussi, élevée dans un milieu familial très laïque. Mais, adolescente, elle reçut l’empreinte durable d’un groupe de jeunes protestants. Tout autant que Max, elle aura donc pu transmettre à René le goût de l’Évangile. Mais elle a cependant toujours respecté sa distance religieuse qu’elle-même, d’ailleurs, par la suite, adoptera. Elle a une parole forte à ce sujet à propos de René, son mari instituteur : « Il était très laïque et en même temps très chrétien. C'était même, précise-t-elle, l'instituteur laïque qui apportait le vrai sens de la chrétienté. Les gens étaient ébahis. Dans un sens, il les a convertis. Ils sont tous venus à lui alors que l'instituteur [en ce temps-là, pour eux] c'était le diable. [Or là c'était] un homme parmi les hommes... »[10] Avoir une sensibilité christique hors champ religieux, voilà qui allait bien aussi bien à Hélène qu’à René…

Sur la question du christianisme auquel les références sont nombreuses dans l’œuvre, il faudrait situer Cadou sur le seuil comme Simone Weil, Etty Hillesum, mais non pas sur un seuil qu’il s’apprêterait à franchir pour entrer. Non, plutôt un seuil à partir duquel le monde entier se donne, sans arrière-pensées métaphysiques ni arrière-monde. Il est pleinement conscient du monde non religieux qui vient... Tout comme Bonhoeffer à l’égard duquel le grand poème des fusillés de Châteaubriand pourrait aussi constituer un hommage… Pas si éloigné en cela non plus de Camus :  en simple connivence avec ce monde pourtant tout empli de promesses, parce que vivant de plain-pied dans l’éclat de son Poème.

 

Je pense pour conclure à ces mots de César Chávez qui s’accordent bien au questionnement permanent de Cadou et à cette sorte d’inconnaissance, de doute fondamental qui le caractérisent :

 

C’est parce que Dieu est toujours muet

Que nous avons acquis une ouïe si fine

 

 

Jean Lavoué



[1] René Guy Cadou, Et le ciel m’est rendu, Hélène Cadou, J’ai le soleil à vivre,Éditions Bruno Doucey, 2022

[2] Robert Duguet, René Guy Cadou ou une question de fleur rouge entre les hommes depuis des siècles, Des intuitions panthéistes à la fraternité, Les Cahiers des Poètes de l’École de Rochefort-sur-Loire, N°17, 2022

[3] Jean Lavoué, Voix de Bretagne, Le chant des pauvres, Éditions L’enfance des arbres, 2021

[4] Jean Lavoué, René Guy Cadou, La fraternité au cœur, Éditions L’enfance des arbres, 2019

[5] Christian Moncelet, René Guy Cadou, les liens de ce monde, Éditions Champ Vallon, 1983.

[6] René Guy Cadou, Actes du colloque de Nantes les 23, 24 et 25 octobre 1981, Éditions Université de Nantes 1983.

[7] Sous la direction de Jean-Louis Cloët, Visages de l’Absent, René Guy & Hélène, Éditions GabriAndre, 1996. Jean-Louis Cloët, « D’une « esthétique du vitrail », ou de la résurgence chez Cadou de la pensée pansophique et romantique allemande », in Un poète dans le siècle, René Guy Cadouop. cit.p. 243-260. « Cadou, un certain « bleu » », publié dans Revue Polaire samedi 25 août 2007, en ligne : http://www.editions-polaire.com/revue-polaire/spip.php?article12

[8] Bibliothèque municipale de Nantes, Fonds René Guy et Hélène Cadou, CAD B 90, [Lettre de René Guy Cadou à Hélène Cadou, 29 octobre 1943]

[9] Alfred North Whitehead, Procès et réalité, Gallimard, 1995

[10] Hélène Cadou, dans le film « René Guy Cadou ou les visages de solitude », d’Émilien Awada d’après un scénario de Luc Vidal, Cinergie production et Télénantes, 2012.






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