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De Marioupol à Sievierodonetsk
La sombre bête grignote pas à pas
Des territoires dévastés.
Les villes laissent place aux ruines,
La vie se terre sous les bombes,
La résistance paraît anéantie.
Le ciel s’est obscurci,
Les champs de blé sont striés
De noires déchirures.
C’est tout un peuple désormais
Dont on rogne méthodiquement les ailes.
On déporte, on emprisonne, on rééduque
On « russifie » tous ceux qui n’ont pu fuir.
La grande terreur mensongère
A planifié son dessein de mort.
C’est un pays volé, pillé, violé
Qui nous arrache des larmes de détresse.
Au loin, des millions d’exilés
Tremblent pour toute cette tendresse saccagée.
Pourtant la grande nation ukrainienne survivra,
Blessée certes mais digne.
Elle n’est pas seule,
Avec elle bat le cœur du monde.
Le vent de l’histoire
Soufflera toujours pour elle.
Les fleurs de tournesol
Toujours se redresseront.
On n’arrête pas le soleil !
Jean Lavoué, 27 mai 2022
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