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Dans la nuit du monde
Où trop de larmes ne sont pas consolées,
Quelle fête pourrait nous rassembler,
Les vivants comme ceux que nous avons aimés,
Avec tous les êtres que nous contemplons,
Du moindre brin d’herbe
Jusqu’à la danse invisible des galaxies ?
Seule peut-être celle d’un fin silence
Où battrait en chacun le cœur de l’univers,
Un chant d’amour auquel tout aurait part,
De la souche de l’arbre
Jusqu’à la plus lointaine étoile,
Une mélodie dont chaque ligne
Laisserait résonner en tous
Le signe universel,
Celui de la présence simple,
Commune, pure, aimante,
Réconciliée.
Jean Lavoué, La Chesnaie, 1er novembre 2022
Photo JL 27/10/22
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