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Maintenant que le poème se tait
Aux linteaux de ma nuit
Je marche au grand vent des étoiles
Sûr malgré tout du chemin
Il reste tant de force à naître
De l’abandon des demeures
Dont la clarté était familière
Même au solstice des solitudes
L’errance engendre des matins
Aux mains infiniment prodigues
Le silence lui non plus n’a que faire
D’un chant qui ne saurait se perdre
Dans les pas de plus grand que lui
Jean Lavoué, matin du 27 janvier 2023
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