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Si l’oiseau chaque matin n’ensemence ta demeure
Si le ciel ne fait doucement effraction dans ta nuit
Si le chant du monde ne parvient jusqu’à toi
Tu n’auras jamais assez de murs
Pour protéger ta nudité
Tu resteras le passant dispersé de tes rêves
Le gardien ténébreux de ta vie
Vaine est la poignée que tu tournes
Sans espoir les volets que tu ouvres
Inutiles le crayon le pinceau la portée
Si déposant ton être
Tel un enfant au creux du jour
Émerveillé au point de ne faire qu’un avec lui
Tu n’es pas tout entier déjà saisi
Par sa splendeur et sa lumière.
Jean Lavoué, 16 janvier 2016
Photo JL barrage d’Arzal
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