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Puisque le poème paraît soudain
Assoiffé de silence
Je me tairai davantage
Je me mettrai à son école
Dans la compagnie des oiseaux
Et des arbres
Je marcherai près de lui
En me laissant apprivoiser
À son rythme
Je ne m'éloigne
Que pour mieux écouter
Le chant qui nous devance
Je me recueille avec vous
Dans la patience des fruits
Je ne vous oublie pas.
Jean Lavoué, 10 juin 2016
www.enfancedesarbres.com
Photo JL La Chesnaie
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