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Passée au tamis des mots
La grâce s’enfouit
Dans la chair de tes jours
Il te faut longtemps creuser
La terre du silence
Pour voir germer un jour
La graine de la parole
Le chant seul
Garde la trace
De ces heures ensevelies
Dans le jardin où la joie fleurit
Déjà le bois de la nuit
Était gravé
D’un soleil vainqueur
C’est ainsi qu’avant l’aube
Tu sculptais l’avenir
À même les forces dénudées
De ta vie.
Jean Lavoué, le 19 juillet 2023
Photo candiix/Pixabay
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