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Quand le poème se fait taiseux
Au fond de ta besace
Tu cherches simplement
À ajuster ton pas
Au chemin vulnérable
Les grands élans
Que tes mots traduisaient
Tu les gardes secrets
Pour la page retrouvée
De matins oublieux
Les amis ne sont jamais loin
De ces sentiers de solitude
Où tu tiens tête
Avec ta joie rebelle
Aux bourrasques ténébreuses
Seul le silence garde en toi
Les mêmes accents que l’herbe
L’envol du cormoran au ras de l’eau
L’arbre adossé comme un pêcheur
Aux saisons sur les rives
Tu marches sans te hâter
Vers des carnets
Dont le soleil
N’a pas encore effleuré
Les grèves
Jean Lavoué, 11 septembre 2023
Photo JL 11/09/23
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