O ce chant silencieux,
Ces branches déployées,
A qui l’adressais-tu,
Quelle voix te répondait ?
C’était prière nue
Pleine d’écorce et de racines,
De trouées vers le ciel,
Même les nœuds chantaient !
Tu étais là présent
Sans but, sans impatience,
Sans désir de bouger,
Seul le vent calmement
Te montrait le chemin,
Ne sachant pas lui-même
La force qui l’emportait.
Ces branches déployées,
A qui l’adressais-tu,
Quelle voix te répondait ?
C’était prière nue
Pleine d’écorce et de racines,
De trouées vers le ciel,
Même les nœuds chantaient !
Tu étais là présent
Sans but, sans impatience,
Sans désir de bouger,
Seul le vent calmement
Te montrait le chemin,
Ne sachant pas lui-même
La force qui l’emportait.
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