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lundi 15 septembre 2008









Tu acceptes, jour après jour,
De n’être plus que ce temple assiégé,
Cette voile déchirée
Qu’aucun vent ne saurait soumettre.

L’amphore que l’on confiait au marin,
L’outre qui gardait nos pèlerinages,
Ont volé en éclat,
Reposent sur le fond des mers.

Il ne faut plus compter
Que sur le jour qui vient.

Tes amis n’ont pas encore perdu
Tous les refrains de leur enfance
Mais ils composent à mesure
Sur des musiques jamais entendues

Tu ne sais plus s’il y a encore
Un dedans ni un dehors.

La maison que tu habites
Est bien plus belle
Que celle dont on t’enseigna les ors !






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