Traduire

mercredi 3 septembre 2008









Tu écris dans cette odeur d’humus,
Avec ce geste d’enfouissement,

Pour que le mot pourrisse
Et donne vie en même temps.

Autre est la main qui caresse l’épi,
Autre celle qui console le grain.

Mais un seul cœur palpite
A la verticale du temps.

Tu crois à la présence du germe
Que tu ne vois pas.





.

Aucun commentaire:

[URL=http://www.compteur.fr][IMG]https://www.compteur.fr/6s/1/6057.gif[/IMG][/URL]