Nul ne peut imposer à l’autre son rêve !
S’il est certes des forêts en marche,
Jamais elles ne couvriront la terre !
Qui ne sait la voie des nomades
Ignore que le désert le guette.
Apprends donc à marcher
A l’amble de ton sang !
Tu verras bientôt d’autres signes
Où s’allègeront tes pas.
Le monde est bien trop vaste
Pour en soupeser tous les chemins :
Ne va donc pas croire
Que seul connaît le but
Celui-là d’où tu viens !
Accomplis sans amertume
Le juste déplacement.
Laisse les taillis s’étendre,
Passe par-dessus des haies,
Vois se disposer en toi
L’étendue dont tu nais.
S’il est certes des forêts en marche,
Jamais elles ne couvriront la terre !
Qui ne sait la voie des nomades
Ignore que le désert le guette.
Apprends donc à marcher
A l’amble de ton sang !
Tu verras bientôt d’autres signes
Où s’allègeront tes pas.
Le monde est bien trop vaste
Pour en soupeser tous les chemins :
Ne va donc pas croire
Que seul connaît le but
Celui-là d’où tu viens !
Accomplis sans amertume
Le juste déplacement.
Laisse les taillis s’étendre,
Passe par-dessus des haies,
Vois se disposer en toi
L’étendue dont tu nais.
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