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dimanche 14 décembre 2008





Le chêne vibra,
La nature devint profonde,
Si profonde
Qu’elle nous dévoila sa présence.

Le silence et l’existence
Se mirent à danser.

Anne Fraisse
La Fontaine de feu





Tu portes haut
La cicatrice des mots.

Tu sais
La blessure ancienne.

C’est ta phrase qui boîte :
C’est pourquoi tu marches
Avec le poème.

Aucun accord ne saurait taire
La dissonance !

Il te faut bien consentir à l’absence
Dont le centre est un soleil.





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