VERS L’ETE FLAMBOYANT
Je ne rapporte de l’enfance
Qu’une poignée de cantilènes
Un champ de coquelicots
Au bord duquel l’une de mes sœurs
Perdit son bracelet
Ou peut-être même une médaille
Que l’on disait miraculeuse
Nous étions revenus sur nos pas
Et je voyais une goutte de sang
Perler sur sa paupière
Une larme que seul j'en étais sûr
L’océan de l’été
Bercerait un jour dans sa profusion
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