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dimanche 24 mai 2009









VERS L’ETE FLAMBOYANT




Je ne rapporte de l’enfance
Qu’une poignée de cantilènes

Un champ de coquelicots
Au bord duquel l’une de mes sœurs
Perdit son bracelet
Ou peut-être même une médaille
Que l’on disait miraculeuse

Nous étions revenus sur nos pas
Et je voyais une goutte de sang
Perler sur sa paupière

Une larme que seul j'en étais sûr
L’océan de l’été
Bercerait un jour dans sa profusion







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