NUITS DE L’ARBRE
A mesure que le soleil
Porte haut ma détresse
De ne pouvoir le serrer entre mes branches
Je creuse de mes racines
Le sol têtu de l’enfance
Je me souviens des jours éteints
Où la lumière n’était qu’une évidence
Apprise
Et des gels à pierre fendre
Dont la nuit pourtant
Recélait le printemps
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