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vendredi 5 février 2010





C’est lorsque tu t’absentes

Que tu vérifies la persistance de la trace


Tu élargis la demeure






C’est mon village d’autrefois avec ses fermes éparses, à l’ancienne, des chemins, des talus, des vrombissements de ruisseaux dans l’herbe et des arbres partout, qui sont encore de l’eau dressée dans le ciel.
Tout est vert. Je pense à la Galilée…

Certes je suivais ma nature en me déracinant…

Jean Sulivan









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