Pour toujours devancé
Par l’aile et par l’oiseau
Le blé perçant la croûte
De la terre
Et la mie du pain blanc
Dans nos mains pour longtemps
Ce qu’il n’a pas écrit
C’est en plein vent
Qu’on en capte les traces !
Ses paroles sont celles d'un homme en marche : la couleur et l'odeur des champs les habitent, le vent dans les arbres, les gestes des hommes. Peut-être faut-il avoir été paysan pour comprendre, ou bien redevenir naturel ?
Jean Sulivan
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