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samedi 6 février 2010








Pour toujours devancé

Par l’aile et par l’oiseau


Le blé perçant la croûte

De la terre


Et la mie du pain blanc

Dans nos mains pour longtemps





Ce qu’il n’a pas écrit

C’est en plein vent

Qu’on en capte les traces !







Ses paroles sont celles d'un homme en marche : la couleur et l'odeur des champs les habitent, le vent dans les arbres, les gestes des hommes. Peut-être faut-il avoir été paysan pour comprendre, ou bien redevenir naturel ?

Jean Sulivan









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