En fait l’écriture ne nait pas d’un vouloir mais d’un silence, d’une écoute, d’un « ouvert » que l’on porte en soi comme l’espace dont le grain de sénevé, à la promesse encore ignorée, a besoin pour se déployer. Que serait l’enfant vulnérable dans le ventre de sa mère s’il ne supposait l’entièreté du monde pour un jour le révéler ? Ecrire est un acte pur lorsqu’il se laisse venir au jour dans le blanc immense de la page, toujours ouverte devant soi.
JL
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