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samedi 19 mars 2011






Il faut apprendre à naviguer
dans un océan d'incertitudes
à travers des archipels de certitudes.

Edgar Morin




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Je poursuis ainsi mon approche de l’intraduisible, mêlant lectures, intuitions, pratiques du souffle, rencontres, à cette grande voie silencieuse de l’écriture cherchant à faire résonner le blanc des marges comme un centre vacant, vivant, disponible. L’eau ruisselle abondamment en ce presque printemps. Elle lave l’esprit de toute pensée qui aimerait encore fixer. Elle fait écho à cette lente discipline du corps abandonné aux flux d’énergie qui le traversent. Subtile alchimie entre le dedans et le dehors que toute attention véritable libère.









Qu’il y ait du chant dans l’écriture, n’est-ce pas tout ce que l’on demande ? non pas seulement des idées, d’habiles articulations, des mots se renvoyant sans cesse l’un à l’autre, mais encore des temps d’inspire et d’expire, des pauses, une respiration, un souffle qui traverse. Et avec lui la petite musique qui dit d’instant en instant la beauté de toutes choses. Non pas selon des canons établis. Mais selon la juste pesée du monde, tel qu’il va : la vie qui palpite.


JL








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