Donnez-moi des nouvelles du monde. Et les arbres ont-ils toujours Ce grand besoin de feuilles, de ramilles, Et tant de silence aux racines ? Jules Supervielle |
J’approche du lieu indicible. On n’est jamais seul près du mystère. Et pourtant la solitude s’épaissit. Comment saisir ce tourment ? Même dans la main de Dieu les pensées sont solitaires et têtues. Jusqu’à la douce renonciation où elles ne sont plus que ballet silencieux ; amitié privée des mots mais non du chant. Tempête balayant comme une pluie de soleil les rives de l’âme.
JL
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