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mardi 26 avril 2011


Donnez-moi des nouvelles du monde.
Et les arbres ont-ils toujours
Ce grand besoin de feuilles, de ramilles,
Et tant de silence aux racines ?

Jules Supervielle
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J’approche du lieu indicible. On n’est jamais seul près du mystère. Et pourtant la solitude s’épaissit. Comment saisir ce tourment ? Même dans la main de Dieu les pensées sont solitaires et têtues. Jusqu’à la douce renonciation où elles ne sont plus  que ballet silencieux ; amitié privée des mots mais non du chant. Tempête balayant comme une pluie de soleil les rives de l’âme.

JL




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