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jeudi 28 avril 2011

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Le ciel n’est pas au-dessus de la clairière. Il est dedans. Partout il affleure, même au plus frais de l’ombre. La lumière n’est jamais absente, ni la voix. Et pourtant un parfum impalpable est le joyeux secret. Un inconnaissable frôlement. Comme le toucher sur la peau d’un souffle ténu, indicible. Qui peut dire cette joie déchirure qui laisse entrer la lumière. Le bonheur non à portée de main, mais d’âme. Parce que partout le ciel s’est engouffré. Rien n’a pu l’empêcher ; rien le retenir. La caresse à même la chair, sans esprit de retour.

Où apprendre à méditer ainsi ? Par où entrer dans l’expérience même ? Oubliée la peur, la faute, la honte zébrant les jours. Rien qu’un immense éclat de joie solaire, impénétrable et qui partout irradie. Comment se sentir jusqu’à ce point aimé sans raison, choisi sans motif, appelé sans autre but que de disparaître en tant que moi, sans autre mission que ne n’être plus séparé ?


JL




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