Ces temps-là furent de plénitude. Il disait qu'il faut peu de temps pour unifier une vie humaine (give me time forever here in my time). Joie comme s'il n'y avait plus eu de limites. Mais en même temps une grande lassitude de tout et une immense attente d'autre chose. Edith Delos in Jean Sulivan, L'écart et l'alliance |
.
Face à tout ce qui t’encombre, tu opposes ces instants glanés sur le vide. Ce centre caché de ta vie où tu refais tes forces. Ces traces vives. Que pèseront ces quelques pages dans les bibliothèques du monde ? Moins qu’un vol de papillon par le miracle duquel, en toi, tout se trouve allégé. Ce besoin de connaître, insatiable. Cette soif d’apprendre. Tu te trouves plus démuni que le premier passereau venu. Tu restes assis sur la margelle du puits à guetter l’inconnu qui te désaltérerait. Tu te familiarises avec ce qui t’ignore. Tu laisses jaillir en toi l’alléluia qui répond au chant de la terre. Tu participes.
JL
.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire