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L’heure de l’écriture est l’heure de la plus grande ouverture. Incertitude et disponibilité à l’égard de ce qui doit venir. Sans nécessité. Gratuité absolue. Comme le souffle qui se donne et se reprend sans cesse. Ainsi le rythme de la phrase. Mouvement des marées. Jeu inconsolable de la vie et de la mort mêlées. J’avance à mon pas. Sans plan préconçu. Je me laisse guider. Un mot en appelant un autre. Pensées se confondant aux pulsations du sang. Toutes tensions dénouées. Présent comme devant un silence ne cessant de se dévoiler. C’est sans prise et sans fin. Cela est.
JL
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