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samedi 21 mai 2011

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Pas de socle dans les mots. Comment faire entendre le souffle qui les traverse ? Le poème peut-être. Rester poreux à l’amitié du monde. Un sourire, un nuage, un battement d'aile, un grain de sable, une touffe d’herbe, la marche usée de chaque jour et soudain tout s’éveille! Rien qui ne soit donné, accordé, à l’instant même.

JL




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