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Se laisser conduire sans se perdre. Se laisser guider sans poteaux indicateurs. Accepter d’errer là où le chemin se perd éclairé par les seules lumières des fugitifs éclats intérieurs. Impossibles à prouver. Si ce n’est les fruits de la consolation et de la joie. Devenir capable d’avancer face aux pires incertitudes. Surmonter ses faiblesses et ses fragilités pour s’exposer au vent de la mort, où passe le souffle ténu, indicible. Soleil triomphant de toutes nos inquiétudes. Qui peut transmettre cette voie d’un accompagnement sans maître ? C’est en soi que se forge, par décisions successives, par consentements assumés, l’être intérieur qui pas à pas apprend à discerner les éclairs du chemin.
JL
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