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mardi 5 juillet 2011

J'imagine un arbre, mon arbre, 
celui dont je me sens le plus proche :
un chêne, un sapin, un bouleau, n'importe quel arbre.
Je me le représente, je m'identifie à lui, je le contemple
 - non pas avec mon oeil externe, mais avec mon oeil interne.
Je le sens pour ainsi dire en moi, 

je me ressens comme cet arbre,
tel qu'il se dresse là, calme et pas déplaçable,
et néanmoins ce calme est un mouvement,
un mouvement continué de la croissance :
les racines s'enracinant toujours plus profondément dans le sol,
toujours s'élevant vers la cime.
Dans l'expiration, toujours aller plus profondément vers le bas,
et dans l'inspiration, toujours croître vers la cime. 

Mon arbre - je suis.

Karlfried Graf Dürckheim
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Parfois quitter le silence pour venir nommer : le ciel quand le cœur bat ; l’oiseau au plus haut de son chant ; la fierté du nuage, passager sensible ; l’inclinaison de la fleur, sa clarté imparable ; L’arbre dressé dans sa solitude pauvre ; l’herbe gracieuse, la majesté des verts ; le soleil invisible qui éclaire le cœur…

JL






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