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mardi 8 novembre 2011

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Le Poème, ces figures qui t’obsèdent, lorsque le soleil frappe la grève nue, là où la mer s’est retirée : tu ne vois que ces vols d’oiseaux qui se retournent dans l’écume, tu ressens la fraîcheur glacée des embruns, partout le vent en ses folies nomades. 


De même l’Evangile, tu le vois dépouillé des vingt siècles d’histoire qui l’ont recouvert. Tu veux le réentendre à neuf, comme s’il s’écrivait aujourd’hui. L’autorité est pour toi celle de l’auteur qui prend à nouveau le risque de se laisser traverser, comme aux premiers jours, par le souffle saint.

JL








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