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mercredi 9 novembre 2011

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Tu te sens si peu digne, si compromis dans la chair épaisse de ce monde, si vulnérable à ses milliers d’écrans. Partout la beauté et l’horreur mêlées. Comment se préserver ? Mais justement, il n’y a pas lieu de se garder mais de laisser vibrer la parabole au cœur de ce maelstrom humain, d’y chercher la perle, d’y reconnaître le sel et le levain, d’entrevoir ses lumières. 

Rien ne s’écrirait en toi si cela ne surgissait de la paix des profondeurs. Rien sans ce silence que tu accueilles. Rien sans la joie qui ne tarde pas. C’est l’ouverture du cœur qui guide les pas. Les mots sont sans vouloir particulier. Ils tournent autour d’un soleil indécis qu’ils ne discernent pas. Et c’est ainsi qu’ils deviennent chair. En épousant tes lèvres qui ne bronchent pas.

JL








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