Ce
monde dont tu crois t’être retiré
Tu
l’emportes avec toi
Ces
cris ces larmes ces mains ouvertes
Ces
poings serrés
Ton
silence ne laisse rien passer
Mais
élève tout à sa juste clarté
Tu
n’as pas de nostalgie ni non plus de regrets
Mais
tu chemines de chemins creux en baies ouvertes
De
forêts denses en frêles bosquets
Avec
tout ce qu’il faut pour apaiser ta faim
Et
calmer ta colère pour tant d’hommes brisés
Sous
un ciel aussi clair
Tant
de vaste beauté
Jean Lavoué
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