J’aime
les amis qui savent se faire attendre
Et
laissent au silence et à la joie le temps d’entrer
Ils
n’ont pas à franchir la porte
Que
déjà la demeure brûle en eux
Ciel
et fenêtres se répondent
Crépitement
de bûches
Et
pépiements d’oiseaux
Dans
la mie de notre âme
Ils
n’ont pas leur pareil
Pour
allumer les feux
Jean Lavoué
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