Et cette fête du silence
Ce fruit donné
Cette naissance
Combien de fois l’avons-nous
refusée
Combien de fois l’avons-nous
expulsée
Loin de l’auberge où nous menons
commerce
Dans les remises de notre cœur
Mais là à même le sol de nos
famines
Baume mêlé au feu glacé de nos
déserts
Voilà qu’elle nous rejoint
Voilà qu’elle nous devine
Lumière nue aux carreaux de nos nuits
Lente poussée de joie au ventre du
mystère
Appel en nous du Chant
Amour qui nous relève
Jean Lavoué
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