Ce qui s’était perdu
Dans l’hiver de ton cœur
Disparu de ta vue
Egaré à jamais
Si tu l’épouses à l’instant même
Dans le ciel tout vibrant de sa
perte
En grand silence et en secret
Voici qu’il t’est redonné
Comme moisson nouvelle
Neige offerte au soleil
Matin bleu de crocus
Doux printemps apaisé
Jean Lavoué
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