Certes nos îles affranchies ne sont pas à prendre
Et nos vies sont sacrées
Mais pensons-nous demeurer en paix
En ignorant que nos frères
Possèdent eux aussi des cités inviolables
Que la ferveur éclaire
Au cœur de notre liberté
Rayonne le visage du Pauvre
Comme un vide incendiaire
Que rien ne peut combler
Sans retourner l’offense
Aurons-nous l'audace
D'affréter des mots silencieux
Pour laisser entre nos mains
Passer la vie aimante
Jean Lavoué
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