Nous sommes semences d’oiseaux
Et ne le savons pas
Nos frontières sont de vent
Nous allons à tout va
Là où le cœur nous blesse
Si nous ne volions pas
Nous serions décimés
Nous connaissons les grèves
Les territoires sauvages
Les branches provisoires
Où nous nous secourons
D’avoir tant désiré
Laisserons-nous mourir
Nos frères de passage
A la rumeur des ailes
Fermerons-nous nos cages
Face à tant de détresse
Serons-nous visités
Jean Lavoué
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2 commentaires:
Heureuse de retrouver les arbres qui parlent et soupirent
murmures
de beaucoup d'hommes
si peu de femmes
le vieux chataigner n'en finit pas de finir
je cherche un texte de f cheng long poème à propos de l'arbre
et si vous passez par là...
Dans Cluny tous les arbres n'ont pas été coupés
Je ne resitue malheureusement pas ce texte de François Cheng que vous évoquez...
Il faut veiller au vieux châtaigner...
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