Que dire d’autre de ce Corps insaisissable et mystérieux
Si ce n’est qu’il est devenu celui de tout homme
De toute femme
Du plus petit au plus éloigné
Après avoir été mis en châsse
Mis en stalles
Mis au pas
Le voici qui s’attable
En tout chemin nomade
Il va sa vie de pèlerin
S’arrête à la première auberge
Pour consoler le pain
Comme on caresse les blessures
Il demeure passant
Poursuit sa route le cœur aimant
En quête toujours du plus perdu
Vaguement amoureux de la nuit.
Jean Lavoué
.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire