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samedi 28 janvier 2017
























Autrefois tu écrivais assis,
Le corps immobile, l’âme au repos.
Tes mots étaient souvent papillons,
Trop légers pour te prendre avec eux
Dans leurs tourbillons d’azur.

Maintenant tu écris debout :
Tu marches, tu écoutes, tu respires.
Ton corps et ton souffle s’ajustent
A l’inconnu qui se presse vers eux.
Tu ne cherches pas à devancer le vent.

Le poème se fie simplement à ton pas,
Même la pluie est son amie.
Tu n’as pas à soupeser chaque lettre du chemin
Pour savoir qu’elles t’emportent avec elles
Dans leur danse insolite.


Jean Lavoué




































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