Autrefois tu écrivais assis,
Le corps immobile, l’âme au repos.
Tes mots étaient souvent papillons,
Trop légers pour te prendre avec eux
Dans leurs tourbillons d’azur.
Maintenant tu écris debout :
Tu marches, tu écoutes, tu respires.
Ton corps et ton souffle s’ajustent
A l’inconnu qui se presse vers eux.
Tu ne cherches pas à devancer le
vent.
Le poème se fie simplement à ton pas,
Même la pluie est son amie.
Tu n’as pas à soupeser chaque lettre
du chemin
Pour savoir qu’elles t’emportent avec
elles
Dans leur danse insolite.
Jean Lavoué
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