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mercredi 8 mars 2017

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Vivre en poésie, ce serait contempler, interroger tout visage, chaque paysage, n’importe quel objet ; au lieu d’habiter le monde en étranger, tenter de l’apprivoiser, de reconnaître la connivence qui nous unit à l’univers. De l’étonnement à l’émerveillement, mais aussi à la rébellion contre tout ce qui réduit, obscurcit la splendeur de l’être…

La poésie est, d’abord, une manière d’être au monde, qui, ensuite, s’exprime de mille et une façons. Un éveil du regard fouillant les apparences…

Dans la vision poétique qui n’est pas l’apanage de la littérature mais constitue une manière d’être au monde, l’univers – dont chacun est partie prenante – retrouve le mystère et sa force d’attraction caractéristiques de l’enfance indivise, de l’état amoureux, de certains instants de grâce lorsqu’un coin du voile est levé sur l’invisible, palpable sous le visible trop fascinant.

Colette Nys-Mazure, La chair du poème

A retrouver dans le bel hommage rassemblé par Anne Prouteau : Colette Nys-Mazure ou l’attention vive, Editions Salvator, Mars 2017
Avec la participation entre autres de François Cheng, Gilles Baudry, Jean-Pierre Simeon, Marion Muller-Collard, Marc Leboucher…






















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