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vendredi 25 août 2017







Retour au Poème, 
À la demeure en soi,
À la ferveur sans frontière
Et au Chant fraternel :

L'été se ressource 
Au jardin rajeuni. 
Après cris et douleur,
La rumeur qui s'efface
Et l'effroi qui s'inscrit ; 

Août aura reçu 
Ses violences arides :
Sur le front des humains
Cette folie sans âme, 
Cette plaie sans remède.

Puis les jours diminuent
Dans l'attente de ce silence
Que brode l’amitié,
Déjà soleil, déjà matin
Perçant les brumes de l'automne,

Et ces mains bienfaisantes,
Et ces musiques d'ange,
Et cette voix qui concélèbre
Au solstice de la joie.  

Bientôt la nuit en floraison
Donnée pour nous réconcilier  
Avec la pluie avec le gel
Sera compagne au bord du fleuve
Avec l'enfance en tous ses arbres. 

Nous garderons les yeux ouverts
Et laisserons battre le cœur
En nous laissant aller surtout
Aux heures fortes d'abandon 
Où tout en nous est consolé.


Jean Lavoué
Hennebont, le 24 août 2017
Photo JL, Reflets, La Croisille-sur-Briance




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