A mesure que tu te sens réduit
Au silence de tes plaines,
Au feu de tes moulins,
A l’ardente patience des bêtes
consentantes,
Tu apprends à compter en dénudant le
temps.
Désormais c’est le vent qui nomme ton
domaine,
Une volée d’oiseaux dans les semis en
friche.
Le ciel t’est compagnie
De voyages immobiles.
Tu n’as plus à vouloir :
Le matin t’est confié,
Un soleil s’ouvre en toi.
Jean Lavoué
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