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jeudi 31 août 2017

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A mesure que tu te sens réduit
Au silence de tes plaines,
Au feu de tes moulins,
A l’ardente patience des bêtes consentantes,
Tu apprends à compter en dénudant le temps.

Désormais c’est le vent qui nomme ton domaine,
Une volée d’oiseaux dans les semis en friche.

Le ciel t’est compagnie
De voyages immobiles.

Tu n’as plus à vouloir :
Le matin t’est confié,
Un soleil s’ouvre en toi. 


Jean Lavoué
































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