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vendredi 13 octobre 2017

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C’est dans l’absence vive
Que s’oriente le Chant

Y aurait-il un rythme
Au secret du silence ?

Ecrire est à douleur
Quand le souffle se cherche

Mais si le cœur fatigue
Où peupler ses saisons ?

Tant que le monde va
Nous sommes sans bagages

Y a-t-il un matin
Devançant tous matins ?

Peut-être le printemps pourrait encore
Nous mettre au monde 

Ah! Si nous étions seulement ici-même
Arbres abreuvés aux racines du ciel !



Jean Lavoué


















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1 commentaire:

Unknown a dit…

Gratitude pour ce poème, et ses devanciers. Il nous élève à l'acmé de nos vies.
Pierre

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