C’est dans l’absence vive
Que s’oriente le Chant
Y aurait-il un rythme
Au secret du silence ?
Ecrire est à douleur
Quand le souffle se cherche
Mais si le cœur fatigue
Où peupler ses saisons ?
Tant que le monde va
Nous sommes sans bagages
Y a-t-il un matin
Devançant tous matins ?
Peut-être le printemps pourrait encore
Nous mettre au monde
Ah! Si nous étions seulement ici-même
Arbres abreuvés aux racines du ciel !
Jean Lavoué
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1 commentaire:
Gratitude pour ce poème, et ses devanciers. Il nous élève à l'acmé de nos vies.
Pierre
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