À la sève
donnée
Les bourgeons
se préparent,
Nulle vie,
nulle promesse
Qui ne soient consenties.
Le silence
sous l’écorce
S’accorde à la
douceur,
De grands
nuages blancs
Cosignent cet
élan.
Le printemps
se prépare
Dans
l’invisible offrande
Ainsi que deux
mains jointes
Par la clameur
du vent.
Que nous
soyons bénis
Par ce tronc
qui nous porte,
Partout reliées
au sang
Les ramures de
la joie.
Nous ne
déboucherons
Sur nul autre
royaume
Que ce fleuve
ici-même,
Cette source,
ce Oui
A l’Orient de
nous.
10 mars 2018
.
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