Cette vie si
fragile,
Cette fleur,
ce talisman,
Ce chant
inconsolé,
Où s’y tenir
vraiment ?
Il suffit
d’être là,
Dans l’ouverture
du jour,
Repoussant doucement
Les portes de
la nuit.
Il nous faut
accueillir
Comme un flux
de silence
La beauté de
ces arbres,
De ces berges
aux oiseaux.
Partout le
vent nous dit
Son énigme et
sa gloire,
Dans l’éclat des
voilures
Nous sommes au
rendez-vous.
Nous avons
beau savoir
Que le temps
nous emporte,
Pourtant nous
dérivons
Sur des eaux
sans repos,
Ignorant tout
du Chant
Ce feu entre
les mots,
L’inouï du
Poème,
Ce Matin sans
pourquoi.
Jean Lavoué
Le 12 mars 2018
Photo JL Le Blavet
.
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