L’écriture
est la terre qui te porte,
Tes branches
et tes racines,
Ton chant
pour aujourd’hui,
Tes artères
de silence,
Tes
processions de vie ;
Tu n’as pas
d’autre lieu
Pour n’être
de ce monde
Que la flamme
et le vent,
Le
bruissement léger,
Le murmure
des feuillages,
Le Souffle
qui demeure
Quand tout sera fini ;
Tu n’as
d’autre domaine
Que ces
allées de joie,
Tu n’emportes
rien d’autre,
Pas une once
d’argile,
Pas même un
seuil de pierre,
Que cette
cathédrale
D’espace et
de verdure
Où tu bénis la Vie.
Jean Lavoué
La Chesnaie,
21 mai, lundi de Pentecôte 2018
.
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