Te tenir au
plus près
De ce matin
des arbres
Quand l’ombre
et la lumière
Pactisent
avec l’été ;
N’avoir que
ce diadème,
Cet écho du
silence
Pour
couronner l’instant
D’un ciel à
claire-voie ;
T’orienter au
plus simple
Sur le
sentier des bêtes,
Égoutter une
à une
Les feuilles
de ton âme ;
Te fier aux
oiseaux
À leur chant
qui t’appelle,
Apaiser les
fougères
En vertes
dormitions ;
Te voilà si
enfant
Dans le
panier des jours,
Écartant en
rêvant
Les brumes du
soleil ;
Les papillons
se cachent,
La nuit fut
si profonde,
D’un seul
battement d’ailes
La lumière
t’est donnée ;
Clairières où
tu allais,
Bras nus le cœur
battant,
Dans
l’innocence bleue
Des vagues de
juillet,
Saurez-vous
rejouer
Ce concert de
l’été,
Où les paumes
de l’aube
Calmaient le
sang versé ?
Tu cherches
le plus pauvre
Pour élire
ton poème,
Les mots qui
s’épelaient
Sur ton banc
d’écolier ;
Ces grandes
avenues
Sont ta terre
sonore
Où poussent
entre les ronces
Les tiges de
ta joie.
Jean Lavoué
Bois de La
Chesnaie, le 1er juillet 2018
Photo Aïcha Dupoy de Guitard
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