Quel ange
cohabite
Avec le souffle
en toi,
Quel témoin
effacé
Dont le chant
te soulève ?
C’est ton
énigme nue,
Tes marées
invisibles
Auxquelles tu
ne consens
Qu’à vivre
lentement.
Cette ruche
posée
Sur les prairies
du cœur
Peuple de mains
amies
Les touches du
silence.
Rien ne t’avait
promis
Cette marche
stellaire
Sinon cette
naissance
Sur le seuil
d’un printemps,
Ou encore ce
rideau
Déchiré de
l’été
Et la lumière
crue
S’engouffrant
dans les blés.
Tu n’appris
qu’en perdant
Toutes tes
illusions
À te fier à la
voix
Sans rime ni
pourquoi.
À présent tu ne
vis
Que de grâces
reçues
Toi qui n’a
mérité
Ni ce don sans
raison,
Ni ces fleurs
sauvages
Implorant le
grand vent
Pour irradier
le jour
Et s’offrir en
partage.
Tu cherches à
ne pas perdre
La semaison des
heures ;
Si parfois tu
t’éloignes,
L’Inconnu reste
là.
Jean Lavoué, Bois de La
Chesnaie, le 1er juillet 2018
Photo Cop. Jackie Fourmiès
Photo Cop. Jackie Fourmiès
.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire